Adam AKNER

Né en 1960, Adam AKNER est un photographe conceptuel français installé dans le Vaucluse depuis 15 ans. Ancien docteur en pharmacie, il a arrêté sa carrière en 2021 pour se consacrer pleinement à la photographie. 

Le nom Adam Akner est une anagramme de son vrai nom. Ce choix artistique symbolise la recomposition et la transformation, au coeur de sa démarche photographique. À travers cette double identité, il invite à regarder au-delà des apparences, recomposant la réalité pour créer des univers oniriques et poétiques. 

Ses oeuvres, appelées « Rêvalités », sont des créations originales réalisées à partir de photographies prises lors de ses voyages. Jouant avec la lumière, l’ombre et la présence de personnages, il compose des images poétiques qui explorent solitude, refuge et imaginaire. 

Il a été distingué par une mention spéciale du jury à Monte-Carlo, sélectionné deux fois au Salon d’Automne de Paris, lauréat du Grand Prix Photo de Saint-Tropez, et expose à Art Capital au Grand Palais ainsi qu’à New York. 

Installé à Roussillon, dans le Vaucluse, Adam Akner poursuit son exploration sensible des frontières entre réel et rêve, offrant un regard unique sur le monde. 

 

Je photographie des paysages au cours de mes voyages, des montagnes, des déserts, des rivages. Mais ces images brutes ne sont jamais une fin en soi. 

Je ne fais pas de la photographie pour documenter mais comme un peintre fait une toile, comme un sculpteur modèle la matière ou un écrivain qui joue avec les mots. Pour moi, l’appareil photo est un point de départ, pas une fin. Mon travail consiste à inventer, à mettre en scène, à transfigurer la réalité. 

Ce n’est donc pas pour moi un simple témoignage du réel. Elle est un pont entre l’intérieur et l’extérieur, entre ce que l’on voit et ce que l’on ressent. Chaque image naît d’une tension : celle entre l’humain et l’infini, entre la présence et l’absence. Mon travail explore ces espaces suspendus, ces instants hors du temps où l’on se retrouve face à soi-même. 

Créer, pour moi, c’est chercher la beauté dans le trouble. C’est faire silence, pour mieux écouter l’écho des choses. 

J’aime qu’on ne sache pas, en regardant une de mes oeuvres, où commence le réel et où s’achève l’imaginaire. C’est ce “flou” qui m’intéresse. Il laisse de la place à l’interprétation, à la rêverie, à mes Rêvalités. 

Rêvalités n’est pas un lieu géographique : c’est un état. Un étroit passage entre ce que l’on vit et ce que l’on ressent. Entre ce que l’on est, et ce que l’on devient. J’y vais pour me perdre. 

Et peut-être que ceux qui regardent mes images s’y reconnaîtront. 

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Adam Akner 

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